👉 La semaine dernière, j’ai assisté à une conférence sur le thème « Fait-on le deuil d’un enfant ? » animée par Eric DUDOIT, docteur en psychologie.
💡 J’en ai retenu quelques pistes de réflexion intéressantes que j’ai souhaité partager avec vous :
❌ Beaucoup de parents endeuillés reçoivent l’injonction de « faire leur deuil », de tourner la page et de passer à autre chose.
✅ « Faire son deuil » est une expression inappropriée qui n’a aucun sens. En réalité, il n’y a jamais de fin au deuil. Cette cicatrice restera toujours présente et elle sera plus ou moins active en fonction des circonstances (Fête des mères/des pères, Noël).
❌ Selon certains schémas, le deuil est censé durer entre 1 an et demi et 2 ans. Au-delà de cette temporalité, il est considéré comme pathologique.
✅ En réalité, on ne passe jamais à autre chose. Au contraire, il est essentiel de rendre l’enfant décédé présent dans son histoire, au sein de la nouvelle vie que l’on va construire sans lui.
❌ Le deuil d’un enfant n’est ni accepté, ni toléré par les normes sociales. Il faut impérativement effacer, gommer, le plus rapidement possible.
✅ Il est important d’offrir aux parents endeuillés un espace au sein duquel ils puissent laisser s’exprimer leur créativité et leur appétence à la recherche intérieure, en réintroduisant du sacré dans leur vie.
❌ « La mort d’un enfant, ça n’a pas de sens, ce n’est pas dans l’ordre des choses ».
✅ Même si cela est difficile à admettre, il faut accepter que la mort de notre enfant ait quelque chose à nous apprendre. Il n’y a pas un âge où il est mieux de mourir, cela n’a simplement pas les mêmes conséquences.
👉 Pour consulter les conférences du Point Rose, cliquez ici : https://lepointrose.org/nos-conferences/
Merci à Le Point rose pour l’organisation de cette conf !